C’est la première merveille du monde que j’ai eu la chance de visiter. C’était en 2007, et la campagne de vote battait son plein. Partout au Pérou, on voyait des bannières incitant les gens à voter pour leur merveille. Et bien, ça a fonctionné. Et ce statut est pleinement mérité.
Ce qui est incroyable ici, c’est la combinaison de l’humain et de la nature. La montagne est déjà magnifique en elle-même. Mais quand on ajoute les ruines de cette cité inca, on obtient la plus grande merveille des Amériques.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la ville de Machu Picchu n’est pas très ancienne. Elle aurait été construite au milieu du 15e siècle, probablement en tant que lieu de culte. Moins d’un siècle plus tard, les Espagnols débarquaient au Pérou, et le site était déjà abandonné. Il sombra dans l’oubli, jusqu’à sa « redécouverte » en 1911 par l’Américain Hiram Bingham, qui tomba sur des ruines envahies par la végétation.
En vous y rendant aujourd’hui, vous constaterez que les arbres ont été remplacés par… les touristes. Tellement, que le gouvernement a imposé une nouvelle mesure en 2019, pour restreindre les visiteurs à 4 heures maximum sur le site. Même si ça paraît bien peu, sachez que Machu Picchu n’est pas immense, et que c’est amplement suffisant pour en découvrir tous les recoins.
Il y a deux façons de le visiter : à partir de la ville d’Aguas Calientes, qui est au pied de la montagne, ou encore mieux, en randonnée. Bonne chance pour obtenir des places sur le très célèbre Chemin de l’Inca, limité à 500 personnes par jour. Je vous conseille d’ailleurs de plutôt faire le trek du Salkantay ou celui de Choquequirao, qui sont un brin plus sauvages.