
Depuis que je suis toute jeune, visiter la ville de Québec est pour moi une invitation au plaisir et à la découverte. Elle est sans contredit l’une des plus belles villes du Canada, voire du monde. Son caractère et son histoire si uniques ne font que la rendre encore plus magnifique.
Qu’on l’explore pour la première ou la centième fois, il est impossible de résister à son charme. Ses petites ruelles pavées, son effervescence culturelle et son architecture digne d’un film d’une autre époque me font tomber en amour avec elle chaque fois.
Vous trouverez une liste de mes incontournables de la ville de Québec, mais aussi de quelques lieux un peu plus méconnus. Puisqu’elle est agréable à visiter en toute saison, je vous suggère plusieurs activités variées à y faire en été comme en hiver.
Aussi, puisqu’une escapade dans la capitale ne serait pas la même sans de bonnes suggestions de lieux où manger, magasiner et dormir, j’ai regroupé mes meilleures adresses de la ville dans un second article.
Se balader sur cette longue promenade en bois qu’est la terrasse Dufferin est pour moi LA chose ultime à faire pour quiconque visite Québec. Lors de la saison estivale, elle revêt mille sons et couleurs à travers ses artistes de rue qui s’en donnent à cœur joie pour divertir les touristes. Située au sommet du cap Diamant, la vue y est magnifique sur le Château Frontenac, la Basse-Ville et le fleuve.
Puisque la terrasse peut être très achalandée, surtout en été, je vous invite à faire preuve d’un peu de courage et d’y aller très tôt un matin. Cela vous permettra de profiter d’un moment de quiétude sur ses planches, tout en admirant le soleil se lever sur le fleuve.
La terrasse fut nommée en l’honneur du gouverneur Dufferin, qui dans un élan de génie et de clairvoyance empêcha la démolition des fortifications de la ville. Sans lui, Québec ne serait certainement pas aussi jolie et intéressante.
J’ai personnellement un petit faible pour les romantiques kiosques aux toits lignés vert et blanc de la terrasse. Ils portent chacun le nom d’une figure marquante de l’histoire du Québec, de la France et de l’Angleterre : Frontenac, Victoria, Dufferin (bien sûr!), Lorne, Louise et Plessis.
Saviez-vous que la terrasse Dufferin a été le premier lieu éclairé de toute la ville de Québec? En 1885, les 34 lampes à arc de la promenade furent illuminées grâce à la puissance et l’énergie d’une centrale hydroélectrique installée au pied de la chute Montmorency. J’aurais payé cher pour faire partie des spectateurs présents à ce grand événement historique.
Difficile de ne pas pousser un « iiiiiiii! » bien senti lorsqu’on dévale en luge la glissade de la terrasse Dufferin. Sa pente peut vous faire filer jusqu’à une vitesse de 70 km/h. En opération depuis 1884, il est quand même bien impressionnant de réaliser qu’elle est plus vieille que le Château Frontenac. Elle est ouverte selon les caprices de Dame Nature de la mi-décembre jusqu’à la fin mars.
Il vous en coûtera 11 $ pour 4 billets, ce qui est bien peu cher payé pour avoir autant de plaisir. Ils sont disponibles au kiosque 1884, situé près de la fin de la glissade. Conseil : procurez-vous plusieurs billets d’un seul coup, car vous voudrez certainement la refaire encore et encore sans avoir à attendre de nouveau en file.
En dessous de la terrasse, se cache une crypte archéologique que vous pourrez découvrir de la mi-mai à la mi-octobre. Empruntez l’escalier qui descend sous le kiosque Lorne pour y accéder. Vous pourrez y explorer les vestiges et artéfacts de quatre anciens forts ainsi que des châteaux Saint-Louis, qui furent les ancêtres du Château Frontenac. Le musée vous permettra d’en apprendre davantage sur ce lieu qui fut témoin du quotidien des gouverneurs de 1620 à 1834, et des relations qu’ils eurent avec la Nation huronne-wendat.
Existe-t-il au Québec un endroit plus romantique que le Petit Champlain? Si oui j’aimerais bien qu’on me dévoile ce secret, car il m’apparaît difficile d’être plus charmant que ce quartier! D’autant plus qu’il s’agit aussi d’un lieu fascinant à explorer pour toute personne férue d’histoire.
On ne se le cachera pas, il y a beaucoup de côtes et d’escaliers à grimper à Québec. Pour vous rendre dans le Petit Champlain, je vous suggère d’emprunter l’escalier Casse-cou qui relie la Haute-Ville à la Basse-Ville. La vue sur la rue du Petit Champlain depuis son sommet y est vraiment jolie.
Bien que l’escalier Casse-cou soit effectivement assez abrupt, on n’y a jamais relevé mort d’homme. Donc, que lui vaut son nom? Je peux bien évidemment imaginer que depuis sa construction, quelques personnes ont dû trébucher plus d’une fois dans l’une de ses 59 marches.
Débutez votre visite du Petit Champlain par son site le plus célèbre : la place Royale. Elle est l’endroit même où Samuel de Champlain fonda la ville de Québec en 1608. Si auparavant vous pouviez y trouver un poste de traite, c’est désormais un café et quelques petites boutiques qui l’entourent. Une chose n’a toutefois pas changé : le charme de l’architecture de ses habitations. Celles-ci eurent d’ailleurs plusieurs vies, après avoir été reconstruites de façon plus robuste suite à un incendie en 1682 et des bombardements en 1759.
Notre-Dame-des-Victoires est l’une des plus anciennes églises d’Amérique du Nord. Construite sur les fondations d’une des maisons de Samuel de Champlain, elle fut complétée en 1723. Pour la petite anecdote, saviez-vous que c’est devant elle qu’a été tournée la célèbre scène où Leonardo DiCaprio finit par se rendre à Tom Hanks dans Catch me if you can?
Il vaut la peine d’y entrer quelques minutes, afin d’admirer sa luminosité et ses œuvres d’art. Parmi celles-ci, vous remarquerez une impressionnante maquette suspendue du vaisseau Le Brézé, datant du 17e siècle, ainsi que de nombreuses peintures classiques des 18e et 19e siècles.
Portez aussi attention au tabernacle de la chapelle Sainte-Geneviève. L’église rend hommage à cette sainte chaque année, en perpétuant une tradition qui est de confectionner et bénir de petits pains en son honneur. D’ailleurs, si vous marchez aux alentours de Notre-Dame-des-Victoires, vous trouverez une plaquette indiquant le très charmant nom de la Rue des Pains Bénits.
Lorsque la nuit tombe, l’éclairage extérieur met joliment en valeur ses volumes architecturaux. Mais le meilleur moment pour l’apprécier demeure selon moi tôt le matin, alors que vous aurez la Place Royale et l’église pour vous tout seul.
Cette immense murale de 420 mètres2 enveloppe un des murs du quartier le Petit Champlain depuis 1999. Nommée la Fresque des Québécois, elle est l’une de mes œuvres d’art favorites de tout le Vieux-Québec. On y retrouve plus de 16 figures marquantes de l’histoire québécoise, allant de Jacques Cartier à Marie Guyart. Je vous invite à prendre le temps de bien l’observer, afin d’apprécier pleinement la richesse des détails de ce joli trompe-l’œil.
Vous cherchez à savoir où se trouve la plus belle vue de la ville de Québec? C’est sans contredit la terrasse Pierre-Dugua-de-Mons qui vous offrira le plus joli perchoir de toute la capitale nationale. De là-haut, vous aurez droit à un véritable paysage de carte postale sur le fleuve et les plus superbes bâtiments de la ville.
La terrasse Pierre-Dugua-de-Mons est située juste à côté de la Citadelle, qui est le point de départ de l’immense parc des Plaines d’Abraham. Le chemin le plus simple pour s’y rendre se trouve au bout de la terrasse Dufferin, en empruntant le sentier qui monte au pied de la glissade. Il vous suffira alors de grimper quelques escaliers supplémentaires pour atteindre votre destination.
Si jamais vous avez prévu un rendez-vous avec votre douce moitié à Québec, c’est aussi le lieu parfait où organiser un pique-nique romantique. Point bonus si c’est au coucher du soleil.
Je crois qu’il faudrait avoir un cœur de pierre pour rester insensible devant le magnifique spectacle naturel qu’offre la chute Montmorency. Situé à tout juste 15 minutes d’auto du Vieux-Québec, ce parc est un arrêt incontournable pour quiconque visite la capitale. Haute de 83 mètres et nichée à flanc de falaise, elle est un des plus beaux paysages de la province.
Les sentiers qui sillonnent le parc vous permettront d’admirer la chute sous différents angles. Que ce soit en grimpant son grand escalier de 487 marches, en traversant le pont suspendu qui la surplombe, ou en vous trouvant directement à ses pieds, la force du débit de la chute Montmorency vous surprendra plus d’une fois. Si vous le souhaitez, vous pouvez même emprunter son téléphérique qui vous mènera tout en haut sans aucun effort.
Pour rendre l’expérience plus immersive (c’est le cas de le dire), la construction d’une passerelle semi-submersible sera complétée à l’été 2023. Il s’agit d’un concept unique au monde, qui vous permettra de vous aventurer encore plus proche du pied de la chute. Voilà une raison de plus pour vouloir découvrir (ou redécouvrir) ce lieu iconique.
Pour les amateurs de sensations fortes, le parc propose durant la période estivale trois parcours de via ferrata. Pour ceux qui n’ont vraiment pas froid aux yeux, il existe l’option de traverser l’anse de la chute en tyrolienne. Frissons garantis!
En hiver, une paroi de glace située à l’ouest de la chute peut être escaladée. C’est aussi de ce côté que vous pourrez aller à pied découvrir la magie que peut créer la saison hivernale. Les gouttes projetées par la chute gèlent par temps froid, et les accumulations finissent par former un grand monticule appelé le Pain de Sucre. Il impressionnait déjà les premiers colons de Nouvelle-France.
Le Musée national des beaux-arts du Québec est le lieu parfait où admirer des œuvres magistrales qui ont façonné l’histoire québécoise. Sa mission première est de faire connaître les artistes de notre nation, de l’art ancien à l’art contemporain. Les expositions temporaires du musée accueillent aussi les créations d’artistes de renommée mondiale, et valent souvent à elles seules une visite à Québec.
Le MNBAQ est composé de 4 pavillons qui contiennent son impressionnante collection de plus de 40 000 œuvres. Puisque les pavillons sont tous reliés par des galeries souterraines, vous n’aurez même pas à mettre le nez dehors pour vous déplacer entre eux. Ça en fait le parfait refuge où aller flâner quelques heures, lors des jours de pluie dans la capitale.
Il s’agit de la principale porte d’entrée du musée. Vous y trouverez l’accueil, la billetterie et un café-restaurant. Le pavillon Pierre-Lassonde est celui qui a l’architecture la plus avant-gardiste, avec son hall entièrement vitré et son grand escalier.
C’est dans les salles de son rez-de-chaussée que se tiennent la plupart des expositions temporaires. Au second étage sont regroupées des pièces de la collection d’art contemporain. Une partie du troisième étage est consacrée au design et aux arts décoratifs. L’autre section est dédiée à l’art inuit à travers l’exposition Ilippunga, qui signifie j’ai appris. Cette salle, qui a d’ailleurs été l’une de nos favorites du musée, contient les œuvres de plus de 60 artistes originaires du Grand Nord canadien.
Ce pavillon met surtout en valeur des œuvres d’art historiques, dont certaines datent du 17e siècle. Inauguré en 1933, il a une architecture beaucoup plus classique. Il vient d’ailleurs de subir une cure de jeunesse, question de mieux s’harmoniser avec le style des autres pavillons.
Conseil : commencez par le troisième étage où se situent les artéfacts religieux, et descendez tranquillement pour avancer à travers les époques. Vous y découvrirez entre autres de célèbres peintures de Maurice Cullen, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté, Clarence Gagnon et Paul-Émile Borduas.
Au rez-de-chaussée, quelques salles sont consacrées à l’art moderne. L’une présente une immense installation de David Altmejd. Plus vous passerez de temps à en admirer ses détails, plus elle vous fascinera. Chose certaine, il est impossible de rester indifférent devant cette œuvre singulière.
Une exposition consacrée à l’artiste inuit Manasie Akpaliapik se trouve aussi dans le pavillon Gérard-Morisset. Elle rassemble cinq décennies de son travail créatif, à travers quarante de ses sculptures. Le contraste entre les murs sombres de la salle et la douce blancheur de ses œuvres porte au recueillement. On a l’impression d’ouvrir une fenêtre sur la volonté du créateur à nous partager l’amour profond qu’il a pour la nature, sa culture et ses ancêtres. Certaines de ses œuvres les plus touchantes ont été sculptées dans des os de baleines qu’il recueille chaque année, échoués sur les grèves de l’Arctique.
Le pavillon Charles-Baillairgé occupe un bâtiment qui était jadis l’ancienne prison de Québec. Des cachots y sont d’ailleurs toujours présents au deuxième étage, afin de témoigner du caractère historique de ce lieu.
Dédié à l’art moderne, vous pourrez y reconnaître des noms tels que Leduc, Riopelle, Pellan et Lemieux. Des salles sont spécifiquement consacrées à chacun de ces artistes, qui ont eu une importance majeure dans l’histoire de l’art québécois.
Prendre note que le pavillon Charles-Baillairgé sera temporairement fermé à partir d’avril 2022, afin de préparer la construction de l’Espace Riopelle.
Comme son nom l’indique, ce pavillon est le point central du musée. Vous y trouverez les espaces fonctionnels et communs du MNBAQ, tels qu’un restaurant, un auditorium, et la Galerie famille.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles le Château Frontenac serait l’hôtel le plus photographié au monde. La principale va de soi : il est fabuleusement magnifique! Ajoutons à cela son impressionnante position géographique, en surplomb du fleuve Saint-Laurent et de la Basse-Ville.
Peu importe où l’on se trouve à Québec, on le cherche du regard comme point de repère. Il domine la ville avec ses hautes tourelles et son toit en cuivre. J’ai été étonnée d’apprendre que son iconique tour centrale n’a été qu’ajoutée qu’en 1919, soit 26 ans après l’inauguration du Château. On doit son nom au compte de Frontenac, gouverneur de la Nouvelle-France au 17e siècle.
Il fait partie de la lignée des majestueux hôtels construits à travers le pays par le chemin de fer Canadien Pacifique, aux 19e et 20e siècles. La compagnie souhaitait alors rentabiliser son immense réseau ferroviaire. Tout comme le Château du lac Louise en Alberta ou le Empress dans la ville de Victoria, il appartient désormais à la très réputée chaîne hôtelière Fairmont. Il comporte 610 chambres et suites luxueuses, de somptueuses salles de réception et 3 restaurants.
Nous avons eu le plaisir de pouvoir y séjourner pour souligner nos 10 ans de couple. J’ai donc enfin pu réaliser ce rêve qui était sur ma bucket list depuis ma jeunesse. C’est un moment unique à s’offrir, autant pour le luxe de l’expérience que pour profiter du service absolument exemplaire offert par le personnel. Certes le confort des chambres est au rendez-vous, mais on se paie surtout une nuit au Château Frontenac pour le prestige du souvenir qu’on en gardera.
Heureusement, et contrairement au prix de ses chambres, de simplement l’admirer est un bonheur gratuit et à la portée de tous. Au niveau de la terrasse Dufferin, se trouve d’ailleurs une très intéressante exposition ouverte à tous où vous pourrez en apprendre davantage sur l’histoire du Château. Car bien qu’il soit un hôtel de luxe, je le perçois avant tout comme l’un des principaux emblèmes du Canada et un bâtiment historique cher à mes yeux.
Activité familiale par excellence, l’Aquarium de Québec a de quoi fasciner les petits comme les grands. Unique aquarium de la province, vous y découvrirez plus de 10 000 animaux marins. C’est un endroit parfait pour passer une demi-journée avec des enfants. Personnellement, même après 4 heures de visite, je crois que j’en aurais pris encore plus.
Le pavillon des eaux douces et salées regroupe autant des poissons de nos lacs québécois, que d’autres beaucoup plus exotiques. Vous aurez par exemple le plaisir de dire bonjour à Nemo et Doris du célèbre film Finding Nemo, ainsi qu’à une pieuvre géante du Pacifique. Vous pourrez aussi toucher (très doucement) quelques spécimens d’étoiles de mer et d’oursins.
Un des principaux attraits de l’aquarium, le Grand Océan, se situe au rez-de-chaussée de ce bâtiment. Il s’agit d’un tunnel vitré dans lequel vous pourrez contempler 28 différentes espèces de poissons indigènes et d’invertébrés vivants dans le Pacifique Nord-Est.
Le pavillon des profondeurs, plus petit que le précédent, est celui dans lequel vous pourrez vous extasier devant des bassins où nagent gracieusement des centaines de méduses. Le spectacle est sincèrement impressionnant. On ne peut qu’être fasciné d’observer ainsi chacun des détails de cet animal, parmi les plus primitifs au monde. Dans la seconde partie de ce pavillon, se trouvent aussi quelques hippocampes qui aiment jouer à cache-cache, et un grand bassin rempli de raies que vous pourrez toucher délicatement.
Ne repartez pas de l’aquarium sans avoir fait le tour des animaux à l’extérieur. Vous pourrez y voir des ours polaires (dont l’habitat a doublé de superficie en 2020), des morses, des phoques, des oiseaux de proie, et de mignons renards arctiques.
Si comme pour moi les bibliothèques sont un refuge où vous aimez flâner, le Vieux-Québec en cache quelques-unes qui vous charmeront à coup sûr. En voici deux à l’architecture très différente l’une de l’autre, bien qu’elles aient ceci en commun d’être situées entre les murs d’anciennes églises. Je vous invite à les visiter tranquillement et en silence, question de ne pas déranger personne.
La Maison de la littérature n’est pas seulement qu’une bibliothèque, mais aussi un lieu de création et d’échange sur l’art littéraire. Elle est devenue au fil des années un véritable pôle culturel de la ville.
Ce qui frappe le plus lorsqu’on y entre, c’est sa douce et lumineuse ambiance. On doit cela au fait qu’elle s’est établie au sein d’une ancienne église néogothique, qui a conservé ses plus intéressants éléments architecturaux. Ne manquez surtout pas de jeter un œil à ses grandes fenêtres (quoiqu’il serait difficile de les rater), et son bel escalier en colimaçon. Coup de cœur assuré.
De l’extérieur, rien ne laisse présager que cette ancienne église anglicane héberge une bibliothèque. Je suis moi-même passé plusieurs fois devant ce très beau lieu, sans jamais en soupçonner sa nouvelle vocation.
L’intérieur de la bibliothèque Claire-Martin est magnifique et chaleureux. Plusieurs éléments ecclésiastiques y ont été conservés, dont ses grands vitraux, ses multiples arches, son autel et son baptistaire. Prenez un moment pour apprécier le contraste entre la pureté de ses murs blancs et la richesse des boiseries de son plafond voûté.
Le joli petit jardin situé juste à côté est l’endroit parfait où savourer un des fameux panuozzi du Nina pizza napolitaine, dont je vous parle avec beaucoup trop d’amour dans cet article.
Le Musée de la civilisation est assurément une visite culturelle divertissante à ajouter à votre horaire lors d’un passage à Québec. Il est le plus familial, inclusif et accessible musée de la ville.
Les thématiques de ses expositions temporaires sont parfois ludiques, parfois historiques, mais toujours pertinentes. Elles sont mises en valeur de manière à créer un effet d’ensemble original et immersif. Sa collection permanente est quant à elle un témoignage de l’évolution des différents peuples qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui.
Mon seul bémol est que certaines expositions sont souvent (et avec raison) victimes de leur succès, et les salles les présentant sont rapidement bondées. Je vous invite donc à privilégier une visite du musée en dehors des heures les plus achalandées, question de l’apprécier paisiblement.
Depuis le printemps 2021, le musée accueille les visiteurs à découvrir son Espace rencontres, qui met en lumière des réalités humaines méconnues ou différentes. Il s’agit d’un lieu d’échange et d’ouverture à diverses cultures ou personnes marginalisées, à travers des installations temporaires et de courts documentaires.